Comment se passe le remboursement des prêts personnels sans justificatifs ?

Comment se passe le remboursement des prêts personnels sans justificatifs ?

Un prêt personnel sans justificatif se destine pour certains profils d’emprunteurs. Cette aide financière permet de faire face à un besoin d’argent urgent ou de mener à bien un projet. Quoi qu’il en soit, il s’agit de dette qu’il faudra honorer. Voici quelques éclairages sur le remboursement.

Mensualités pour les prêts personnels sans justificatif

Les prêts personnels sans justificatif sont similaires en tous points aux crédits à la consommation. Leur remboursement reprend les mêmes modalités à quelques exceptions près. Le calcul des intérêts qui reviennent au banquier est déterminé dans le contrat. Ce pourcentage va être significatif pour le montant du versement mensuel. Par ailleurs, des détails tels que la capacité d’endettement entre en considération. Normalement, un ménage ne doit pas consacrer plus de 33 % de ses revenus aux passifs. Les établissements prêteurs tiennent compte des mensualités en cours.

Ils enquêtent également sur les charges fixes. Quoi qu’il en soit, une période de remboursement longue profite bien au créditeur qui jouit d’une marge bénéficiaire confortable. Par contre, un délai court permet d’alléger le coût général du financement. De toutes les manières, la mensualité est à verser à une date fixe que l’emprunteur doit préciser. Il vaut mieux choisir un moment où il perçoit un revenu régulier. Cela peut être une pension de retraite, une rente, un salaire ou une subvention. Il est également possible de programmer un prélèvement automatique sur le compte bancaire. Cette disposition évite de s’exposer aux pénalités de retard, sauf en cas de faute d’un tiers payeur. Un manquement au versement d’une mensualité entraîne en même temps des intérêts supplémentaires à la somme restante due.

Cas d’un remboursement anticipé du crédit personnel

L’emprunteur peut régler ses prêts personnels sans justificatifs de manière anticipée. Il a la liberté de les solder partiellement ou dans leur entièreté. Cela arrive parfois lorsque le souscripteur connaît une rentrée pécuniaire imprévue. C’est aussi le cas quand il parvient à mettre suffisamment d’argent de côté. Cela dit, ce paiement avant les délais constitue une dérogation au contrat. La banque peut se sentir lésée par cette démarche puisque ses intérêts pourront diminuer si le remboursement se fait plus tôt. Ainsi, le créancier applique généralement une pénalité à titre compensatoire.

C’est davantage une indemnisation qu’il faudra alors verser en complément du capital restant et les marges encore à restituer. La législation a prévu un cadre pour éviter les abus. La compensation financière ne devrait pas excéder 1 % du montant total du crédit. Par ailleurs, cette perception doit être inférieure à 0,5 % de la somme payée avant termes. Les intérêts ne devraient pas dépasser ceux calculés au début du prêt. Enfin, le report d’échéance est à l’opposé de l’anticipation. Les mensualités sont alors comme suspendues suite à un accident de la vie ou un autre problème. Bien que salutaire, cette modification du contrat entraîne aussi des surcoûts. Un accord avec le banquier consiste à revoir à la baisse le montant du versement périodique. C’est la démarche en cas de baisse des revenus.